Coucou toi ! C’est Piwooz, ton mini coach des émotions
Aujourd’hui, on va parler d’un sujet intense et profond : la compréhension et gestion du deuil chez l’enfant. Oui, les petits bouts entre 4 et 8 ans vivent eux aussi des tempêtes émotionnelles quand ils perdent quelqu’un qu’ils aiment, et cela peut aller de Fifi le poisson rouge au bout de 2 jours, à la perte impitoyable d’un parent.
Le deuil chez l’enfant, c’est un tremblement de cœur pour lui… et pour toi aussi. Entre “Quoi dire sans faire peur ?” et “Comment l’aider sans se perdre ?”, on se sent vite à court de mots. Je te comprends : chez nous, quand Tim (5 ans) m’a demandé si Mamie “revient après la sieste” et qu’Elisa (7 ans) a eu peur que je disparaisse aussi, mon propre cœur a fait du trampoline.
En résumé, en tant que parent, face à cette forêt sombre du deuil chez l’enfant, tu te demandes comment les accompagner sans les effrayer, ni les laisser seuls avec leurs gros chagrins.
Pas de panique ! Ensemble, on va explorer des mots simples, des rituels rassurants, et des activités ludiques pour aider ton enfant à comprendre ce qu’il ressent. Parce que même si la mort fait peur, elle fait partie de la vie… et on peut en parler avec tendresse et vérité.
Prêt(e) à plonger dans ce voyage émotionnel ? Allez, attrape ta cape de parent-magicien, et suis-moi dans le monde des grands au revoir !
L’ESSENTIEL DU DEUIL CHEZ L’ENFANT :
🌪️ 1. Le deuil chez l’enfant est une tempête émotionnelle à comprendre et accompagner
Les enfants de 4 à 8 ans ne perçoivent pas la mort comme les adultes. Ils découvrent progressivement l’irréversibilité (la mort, c’est pour toujours), l’universalité (ça arrive à tout le monde), et la permanence (le corps ne fonctionne plus = différence avec le sommeil. Attention aux confusions !). Leur compréhension évolue avec l’âge, et il est crucial de leur parler avec des mots simples et francs, sans euphémismes, pour éviter les peurs inutiles.
🧸 2. Les émotions de l’enfant en deuil sont normales… mais doivent être surveillées
Tristesse, colère, culpabilité, régressions, jeux de “faire semblant” : tout cela fait partie du processus d’assimilation et de deuil. Mais si les signes deviennent trop intenses ou durent trop longtemps (repli, troubles du sommeil, idées noires), il faut envisager un accompagnement professionnel.
🛠️ 3. Les rituels, les activités et la routine sont des outils puissants pour apaiser
Créer une boîte à souvenirs, un arbre-mémoire, écrire une lettre d’adieu ou participer à des rituels (funérailles ou alternatifs) aide l’enfant à exprimer ses émotions et à garder un lien affectif à travers le deuil. La routine quotidienne et l’expression émotionnelle du parent sont aussi des piliers pour traverser cette épreuve ensemble.
Comprendre le deuil chez l’enfant de 4 à 8 ans
Comment les enfants comprennent la mort et approche le deuil ?
Plonger dans la tête d’un enfant qui découvre la mort, c’est un peu comme essayer de lire une carte dessinée avec des crayons de couleur. Les lignes sont là, mais l’interprétation est unique ! Pour bien accompagner le deuil chez l’enfant, la première étape est de comprendre comment son petit cerveau traite cette information géante. Contrairement à nous, les adultes, leur perception de la mort évolue à vitesse grand V.
Le but est de lui faire discerner et comprendre 3 notions clés que sont :
🧠 L’irréversibilité : C’est le moment où ton enfant comprend que la mort, c’est pour toujours. Avant 6-7 ans, il peut croire que la personne va revenir, comme dans les dessins animés. Mais petit à petit, il réalise que ce n’est pas un “au revoir”, mais un “adieu”. Et ça, c’est un gros morceau à digérer pour son petit cœur.
🌍 L’universalité : Là, il découvre que la mort ne touche pas que les vieux ou les malades… mais tout le monde. Oui, même lui, même toi. Et ça peut faire surgir des questions existentielles du genre : “Tu vas mourir, toi aussi ?” C’est flippant, mais c’est aussi une étape normale dans sa construction émotionnelle.
😴 La permanence, ou la « différence avec le sommeil » : Attention aux confusions ! Si tu dis “il s’est endormi pour toujours”, ton enfant peut développer une peur du sommeil. Il faut bien distinguer les deux : dormir, c’est se reposer et on se réveille. Mourir, c’est quand le corps s’arrête de fonctionner pour de bon. Des mots simples, mais clairs, c’est la clé pour éviter les frayeurs nocturnes.
Le deuil chez l’enfant selon son âge
Un enfant de 4 ans va voir la mort comme quelque chose de temporaire et réversible. Pour lui, la personne décédée est « partie en voyage » et pourrait revenir, un peu comme un personnage de dessin animé qui s’aplatit et se regonfle.
Vers 5-6 ans, il commence à poser mille questions, fasciné par les détails concrets, mais a encore du mal à saisir que la mort est définitive et universelle (que ça arrive à tout le monde).
C’est seulement vers 7-8 ans que les concepts d’irréversibilité et d’universalité s’ancrent. L’enfant comprend que le corps a cessé de fonctionner pour de bon et que cela arrivera un jour à tout le monde, y compris à lui et à ses parents. C’est ce que l’on appelle d’ailleurs l’âge de la raison.
Pourquoi parler du deuil avec les enfants ?
Alors, pourquoi est-ce si crucial d’en parler ? Parce que le silence est le meilleur terreau pour les angoisses. Sans tes mots pour le guider, ton enfant remplit les blancs avec son imagination débordante, qui est souvent bien plus effrayante que la réalité.
Parler de la mort, ce n’est pas lui faire peur ; c’est allumer une veilleuse dans une pièce sombre. C’est lui donner les clés pour nommer ses émotions, valider ses peurs et lui montrer qu’il n’est pas seul face à ce grand mystère.
Dans cet article, nous parlons ensemble précisément du deuil chez l’enfant. Pour aborder le sujet de la mort, du deuil ou encore de la maladie avec ton enfant, de manière plus globale (sans y être confronté directement), rejoins cet article !
Éviter les euphémismes et choisir des mots simples pour aborder le deuil chez l'enfant
⛔ Oublie les euphémismes comme « il s’est endormi pour toujours » (qui peut créer une peur panique du sommeil) ou « il est parti au ciel » (qui peut le faire attendre un retour ou voir le ciel comme mauvais).
✅ Préfère des mots simples et francs, des phrases claires et honnêtes, comme : « Le corps de Papi était très vieux et très fatigué. Il a arrêté de fonctionner. Il est mort. » C’est direct, mais c’est vrai, et la vérité est une base solide sur laquelle il pourra construire sa compréhension et sa confiance.
⛔ Euphémismes ou comparaison
✅ Mots simples et francs
TON MINI GUIDE DES ÉMOTIONS OFFERT !
Les signes du deuil chez l’enfant : émotions et comportements
Les réactions normales… et les signaux d’alerte du deuil chez l'enfant
Quand un enfant vit un deuil, ses émotions ressemblent à une météo tropicale : le soleil peut laisser place à un orage en moins de deux minutes – pas qu’en période de deuil tu me diras… Certes ! Mais dans ce cas précis, il est essentiel de savoir reconnaître les réactions « normales » du deuil par rapport aux signaux qui demandent un peu plus d’attention
Pense à toi comme le ou la météorologue en chef de son cœur : ton rôle est d’observer, de nommer les nuages et de le rassurer quand la tempête gronde. Il est tout à fait normal de voir une farandole d’émotions et de comportements défiler. Et voici les différents climats qui peuvent venir s’abattre sur ta carte familiale :
😭 La tristesse, bien sûr, avec des larmes qui peuvent surgir à tout moment.
😡 La colère aussi : « Pourquoi il est mort ? », « C’est pas juste ! ». Ne sois pas surpris s’il exprime cette colère contre toi ou contre la personne décédée.
😞 La culpabilité peut également pointer le bout de son nez, surtout chez les plus petits qui ont une pensée « magique » (« Si j’avais été plus sage, il ne serait pas mort »). Attends-toi aussi à des jeux de « faire semblant » où il rejoue la scène de la mort ou de l’enterrement avec ses jouets ; c’est sa manière de digérer et de maîtriser l’événement.
👶 Enfin, les régressions sont très fréquentes : un enfant propre qui refait pipi au lit, qui réclame un biberon ou qui parle comme un bébé cherche simplement à retrouver un cocon de sécurité.
Tout ça, c’est OK. C’est le processus normal du deuil chez l’enfant.
Quand s’inquiéter : durée, intensité, repli, troubles du sommeil/appétit, idées noires : quand le deuil chez l'enfant déborde.
Cependant, lorsqu’on entre dans le champs du deuil chez l’enfant, certains signaux doivent t’alerter. Si ces comportements durent des mois sans aucune amélioration, ou si leur intensité t’inquiète, il faut être vigilant.
Quand la tristesse se transforme en un repli total sur soi, que ton enfant refuse de jouer ou de voir ses amis, on entre sur la voix de l’isolement social.
Quand les troubles du sommeil ou de l’appétit deviennent chroniques et impactent sa santé.
Plus grave, s’il exprime des idées noires, même de manière détournée (« Je voudrais rejoindre Mamie », « La vie est nulle sans lui »).
Dans ces cas-là, la météo intérieure est bloquée sur « ouragan ». Ce n’est plus une simple averse, et il est temps de chercher un soutien extérieur . N’aie pas peur de demander de l’aide ; c’est un acte d’amour et de protection. On voit comment et vers qui se tourner à la fin de cet article.
Annoncer un décès sans casser la confiance
Gérer ses propres émotions en tant que parent
Annoncer un décès à un enfant est l’une des conversations les plus difficiles qu’un parent puisse avoir. C’est un moment où ta propre peine est immense, et pourtant, tu dois trouver la force d’être son phare. La première règle d’or, c’est de d’abord te secourir toi avant d’aider ton enfance. C’est le fameux « mettre ton propre masque à oxygène en premier en cas de dépressurisation de la cabine ».
Donc avant de lui parler, prends quelques minutes ou même heures pour respirer, pleurer un bon coup si besoin, et te centrer. Va te balader à l’extérieur si c’est trop dur de se cacher ou s’isoler à la maison. Très facile à dire, extrêmement dur à faire, mais tu vas y parvenir.
Phrases clés et exemples concrets : maladie, accident, mort subite, les facettes du deuil chez l'enfant.
Une fois que tu te sens prêt, sache que tu n’as pas besoin d’être un roc sans émotions. Au contraire, montrer ta tristesse de manière contenue lui donne la permission de ressentir la sienne. Dire simplement : « Je suis très triste aussi », crée un pont entre vos deux cœurs.
Concrètement, choisis un moment calme et un lieu où vous ne serez pas dérangés. Assieds-toi à sa hauteur, regarde-le dans les yeux et sois direct, mais doux. Voici quelques exemples de phrases selon la situation :
🦠 Pour une maladie : « J’ai une nouvelle très triste à t’annoncer. Tu sais que Papi était très malade. Les docteurs ont tout essayé pour le guérir, mais la maladie était plus forte. Son corps était trop fatigué et il a arrêté de fonctionner. Papi est mort. »
💥 Pour un accident : « Il s’est passé quelque chose de très grave. Tata a eu un accident de voiture. Son corps a été très abîmé et il n’a pas pu être réparé. Elle est morte. »
🪦 Pour une mort subite : « Je dois te dire quelque chose de très difficile. Cette nuit, le cœur de Papa a arrêté de battre. C’est arrivé d’un coup, personne ne s’y attendait. Il est mort. »
Et dans tous les cas, voici quelques phrases clés qui peuvent te donner un peu d’inspiration pour ce moment difficile :
- « C’est normal d’être triste et de pleurer. Je suis très triste aussi. Nous allons traverser cette épreuve ensemble. Je suis là pour toi. »
- « Je veux que tu saches que personne n’est responsable. C’est normal que ce genre de chose arrive. Si tu as des questions ou des pensées, nous pouvons en parler à tout moment, j’en ferai de même avec toi. »
- « Souhaites-tu venir dans mes bras, pleurer ensemble ?’’ Tu connais la suite, un beau moment de partage, dans la douleur certes, mais beau.
DÉCOUVRE TES OUTILS PROS GRATUITS
Que répondre si l’enfant demande “Tu vas mourir, toi?”
Et puis, il y a LA question redoutée : « Et toi, tu vas mourir ? ». Elle arrivera, sois en certain. Ta réponse doit être à la fois honnête et ultra-rassurante. Alors respire un grand coup et voilà une proposition de réponse :
"C'est une très bonne question. Oui, un jour, dans très, très, très longtemps, quand je serai un vieux papi/une vieille mamie, je mourrai aussi, parce que c'est le chemin de la vie. Mais maintenant, je suis en pleine forme, en bonne santé, et mon bonheur le plus important, c'est de rester ici pour m'occuper de toi pendant encore des tas d'années. Je ne vais nulle part."
Parler des causes difficiles avec des mots simples
Les 2 erreurs à éviter quand on parle de la mort
Dans ta quête pour bien faire, il est facile de tomber dans quelques pièges qui, même s’ils partent d’une bonne intention, peuvent compliquer le deuil chez l’enfant.
⛔ Le premier écueil, on l’a déjà effleuré, ce sont les euphémismes. Dire qu’une personne est « partie pour un long voyage » crée une attente angoissante. Dire qu’elle « s’est endormie » peut déclencher une peur panique d’aller au lit. Ces images poétiques sont pour nous, les adultes. Pour un enfant, la clarté est la plus douce des bienveillances.
⛔ Une autre erreur courante est de faire des promesses impossibles. « Il te regarde depuis son nuage » ou « Elle est devenue ton ange gardien » peuvent être anxiogènes. L’enfant peut se sentir constamment surveillé, ou se demander pourquoi son « ange gardien » n’a pas empêché sa chute à vélo.
💚 Il est plus juste et plus sain de parler de la personne au passé et de localiser son souvenir à l’intérieur de nous : « On ne peut plus le voir ni le toucher, mais on peut penser à lui très fort. Son souvenir est dans notre cœur et dans notre tête pour toujours. » Cela ancre la relation dans un espace intérieur sécurisant plutôt que dans un extérieur magique et incertain.
Respecter les croyances familiales tout en restant clair et direct
Comment éviter les euphémismes, promesses impossibles et comparaisons avec croyances spirituelles et religieuses familiales ? Ce n’est pas à moi de rentrer dans ce débat. Dans l’intérêt de l’enfant, il est bien sûr important de respecter les propres croyances familiales.
Mon conseil de mini coach sera donc le suivant : veille à ce qu’elles n’entrent pas en conflit majeur avec la réalité physique de la mort. Tu pourrais tout à fait dire « Pour nous, dans notre famille, on croit que son âme est allée dans un endroit paisible ET son corps a arrêté de fonctionner. » L’un n’empêche pas l’autre.
Le « ET » est magique : il connecte la réalité tangible (le corps) à une croyance plus abstraite (l’âme), sans créer de confusion. Ici, on distingue le paradis du ciel, les étoiles des âmes, etc. La clarté sur la fin de la vie physique est le socle non négociable.
Participer aux funérailles (ou pas) : comment préparer ton enfant pas à pas au deuil
La question de faire participer un enfant aux funérailles est un vrai casse-tête pour les parents. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, seulement ce qui est juste pour TON enfant et TA famille. L’important est de ne jamais forcer. L’enfant doit avoir le choix, et ce choix doit être respecté sans jugement.
🆗 Si c’est ok de participer :
Si tu envisages de l’emmener – avec son accord donc, la préparation est la clé du succès. Transforme ça en « mission ». Explique-lui pas à pas ce qui va se passer, comme si tu lui racontais une histoire. « Demain, on va se réunir avec toute la famille et les amis pour dire au revoir à Mamie. Il y aura une boîte spéciale, qu’on appelle un cercueil, où son corps repose. Les gens seront tristes, certains vont pleurer, et c’est normal, parce qu’elle nous manque. On écoutera de la musique et des gens diront des mots gentils sur elle. Tu n’es pas obligé de rester tout le temps. »
Prévois un « allié de secours » : un oncle, une tante, un ami proche qui ne soit pas submergé par le deuil et dont la mission sera de sortir avec ton enfant s’il en a besoin, pour aller marcher, jouer, ou simplement prendre l’air. Donne-lui le contrôle : « Si à un moment tu veux partir, tu fais notre signe secret et on sortira, d’accord ? ».
Si tu es directement impacté ou proche de la personne décédée, tu auras possiblement une part dans l’organisation. L’idée d’avoir une personne dédiée à la garde de tous les enfants, de prévoir un espace et une activité extérieure – qui peut être lié au deuil – est une très bonne idée pour partager les funérailles avec tes enfants, tout en se libérant des contraintes pour toi et pour d’une charge trop lourde pour eux. Transformons ce moment de partages en moment d’apprentissage et fête du souvenirs !
🆒 Si l’enfant ne vient pas :
Si l’enfant ne veut pas venir, ou si tu sens que c’est trop pour lui, respecte sa décision. Il existe mille autres façons de dire au revoir. Propose-lui de créer un rituel alternatif : allumer une bougie à la maison, dessiner un magnifique dessin pour la personne décédée, lâcher un ballon avec un message, ou planter une fleur dans le jardin. L’essentiel n’est pas l’événement en lui-même, mais l’intention : marquer le coup, honorer la personne et symboliser le début du chemin du souvenir. On te donne plein d’idées juste après.
🕯️ La participation aux rituels funéraires, quels qu'ils soient, aide l'enfant à intégrer la réalité de la perte et à commencer son processus de deuil.
REçOIS TES ACTIVITÉS OFFERTES
Ton kit anti-chagrins en cas de deuil chez ton enfant
Le pouvoir des micro-rituels du quotidien (repas, dodo, école)
Face au chagrin de ton enfant, tu peux te sentir démuni(e). Mais crois-moi, tu as en toi une panoplie d’outils de « parent-gardien » pour l’aider à naviguer ces eaux troubles. Ce sont des gestes simples, des rituels créatifs et des moments de présence (la vraie présence, pas celle ou tu es sur ton téléphone ou en train de ranger) qui font toute la différence.
Le premier outil, et le plus puissant, est la routine. Dans la tempête du chaos émotionnel du deuil, la routine est une ancre, un phare rassurant à garder en vue pour laisser le temps faire son œuvre. On cherche donc à maintenir au maximum les horaires des repas, du dodo, l’histoire du soir, le câlin du matin.
Ces micro-rituels du quotidien sont des piliers de stabilité qui crient : « Même si tout est chamboulé, certaines choses ne changent pas, et tu es en sécurité. » C’est un message non verbal d’une puissance inouïe. Donc on tient bon le cap mon capitaine.
Les milles questions de nos petits curieux
Ensuite, on va chercher à créer des espaces pour que les émotions et les questions puissent sortir. Pour cela, on va essayer de créer des moments de partage et de discussion. Le but est de tendre des perches et voir si il ou elle les saisies. Ainsi, il ou elle aura l’occasion d’en parler si besoin est latent.
De mon côté, je t’ai préparé une liste de questions les plus courantes, avec des idées de réponse pour ton inspiration.
"Pourquoi il est mort ?"
Il ne pouvait plus fonctionner, comme une batterie qui s’épuise doucement. C’est ce qu’on appelle la mort.
"Où est-il maintenant ?"
La réponse dépend de vos croyances. Si vous êtes croyant, vous pouvez parler du paradis. Si vous ne l’êtes pas, vous pouvez dire : « Son corps va être mis en terre/incinéré.
“On le verra plus ?“
On ne pourra plus le voir avec nos yeux, mais on peut le revoir avec notre cœur, en se souvenant de lui, en regardant des photos, ou en parlant de lui.
“Est-ce que moi aussi je vais mourir?”
Oui, mais pas maintenant. Les gens vivent très longtemps avant de mourir. Tu es encore tout petit, et tu as plein d’aventures à vivre avant ça.
“Est-ce qu’on peut racheter des vies comme dans les jeux?”
Dans les jeux, oui, mais dans la vraie vie, non. C’est pour ça qu’on prend soin des gens qu’on aime, et qu’on garde leurs souvenirs très fort dans notre cœur.
“Est-ce que c’est de ma faute?”
Non, jamais. Ce n’est pas à cause de toi. Les maladies ou les accidents arrivent parfois, mais ce n’est jamais la faute d’un enfant.
“Est-ce qu’il dort ?”
Non, il ne dort pas. Il est mort, ce qui veut dire que son corps ne fonctionne plus du tout. Le sommeil, c’est quand on se repose et qu’on se réveille après. Ton corps fonctionne. La mort, c’est quand ton corps s’arrête.
“Pourquoi les gens pleurent ?”
Parce qu’ils sont tristes. Quand on aime quelqu’un et qu’il n’est plus là, ça fait mal au cœur, ça sert la gorge. Pleurer, c’est une façon de dire qu’on l’aimait très fort.
- Être disponible émotionnellement.
- Répondre avec régularité et douceur aux besoins.
- Créer des rituels de connexion (jeux, câlins, histoires).
- Encourager l’autonomie tout en restant une base sécurisante.
- Et bien sûr… réaliser le parcours Piwooz et ses activités pour ton enfant !
“Qu’est-ce qu’un enterrement ?”
C’est une cérémonie où on dit au revoir au corps de la personne qui est morte. On peut chanter, parler d’elle, se souvenir, et être ensemble pour partager notre tristesse.
“Est-ce que la maladie, ça veut dire qu’on va mourir ?”
Pas toujours. Il y a des petites maladies comme les rhumes, et des plus grandes. Les docteurs sont là pour aider les corps à guérir. Et parfois, même avec leur aide, le corps est trop fatigué
5 activités ludo-éducatives pour accompagner le deuil
Enfin, troisième pilier pour soutenir le deuil chez l’enfant et transformer la douleur de l’absence en chaleur du souvenir : rien de tel que des activités ludo-éducatives avec Piwooz ! Elles permettent d’exprimer ce que les mots ne peuvent pas dire.
Voici ton kit de 5 activités « spécial cœur en deuil » :
La Boîte à Trésors du Cœur (ou coin-souvenirs)
Trouve une jolie boîte et transformez-la en coffre aux trésors. Remplissez-la ensemble d’objets qui rappellent la personne : une photo, un bijou qu’elle portait, un coquillage ramassé ensemble, un dessin… Cette boîte devient un lieu physique où le souvenir est gardé précieusement. L’enfant peut l’ouvrir quand il en ressent le besoin pour se connecter à la personne.
L’Arbre-Mémoire (ou l’Étoile-Souvenir)
Dessinez un grand arbre sur une feuille. Sur chaque feuille de l’arbre, écrivez ou dessinez un souvenir heureux partagé avec la personne. « Le jour où Papi m’a appris à faire du vélo », « Quand Mamie faisait des crêpes »… Cet arbre devient une carte visuelle de l’amour et des moments joyeux, montrant que même si la personne n’est plus là, l’amour et les souvenirs, eux, restent bien vivants.
Le Carillon des Murmures
Fabriquez un carillon avec des bouts de bois, des coquillages, des vieilles clés… Chaque fois que le vent le fera tinter, expliquez que c’est une petite « musique-souvenir », un clin d’œil poétique qui nous rappelle de penser un instant à la personne aimée. C’est une façon douce et sensorielle d’intégrer le souvenir dans le quotidien.
La Lettre d’Adieu (ou le Dessin-Message)
Propose à ton enfant d’écrire une lettre (tu peux écrire sous sa dictée) ou de faire un dessin pour dire tout ce qu’il a sur le cœur : sa tristesse, sa colère, un « tu me manques », un « je t’aime ». Ensuite, vous pouvez choisir un rituel pour cette lettre : la brûler et envoyer la fumée « en message », la mettre dans un ballon à l’hélium, ou la confier à une rivière. Ce geste symbolique aide à libérer les émotions contenues.
Le Geste Symbolique Annuel
Choisissez ensemble une action à faire chaque année à la date anniversaire du décès ou de la naissance de la personne. Ça peut être faire son gâteau préféré, aller se promener dans son lieu favori, regarder des photos… Ce rituel transforme une date potentiellement douloureuse en une journée de commémoration active et aimante.
REçOIS TES ACTIVITÉS OFFERTES
Les dates qui rappellent le deuil : anniversaires, fêtes, souvenirs
Il y a des jours qui piquent plus que d’autres : l’anniversaire de la personne décédée, son propre anniversaire, les fêtes de famille comme Noël… Ces dates sont des amplificateurs d’émotions. La clé pour les traverser plus sereinement est d’anticiper. N’attends pas que la vague de tristesse submerge tout le monde le jour J.
Quelques jours avant, parle-en ouvertement : « Bientôt, ça sera l’anniversaire de Mamie. C’est un jour un peu spécial. On sera peut-être un peu tristes parce qu’elle nous manque beaucoup. Qu’est-ce qu’on pourrait faire, tous ensemble, pour penser à elle ce jour-là ? ».
Élaborez un « plan réconfort » en famille. L’idée est de passer d’une posture passive (subir la tristesse) à une posture active (honorer le souvenir).
Ce plan peut inclure de :
- regarder des albums photo ou d’ouvrir la boite à souvenir
- d’écouter « sa » chanson
- de cuisiner son plat fétiche
- ou de faire une activité qu’elle aimait.
En donnant le choix à l’enfant, tu lui donnes du pouvoir sur la situation et tu transformes une journée d’absence en une journée de célébration du lien.
Comment gérer mon deuil de parent sans impacter mon enfant
Vivre son propre deuil en tant que parent
N’oublions pas l’éléphant dans la pièce : toi aussi, tu es en deuil. Et c’est un double défi, car tu dois gérer ton propre chagrin tout en étant le capitaine solide pour ton enfant. C’est normal de te sentir épuisé(e), triste, en colère.
La pire erreur serait de nier tes émotions pour « protéger » ton enfant. Il sentira ton mal-être de toute façon, et ton silence sera plus angoissant qu’une vérité partagée.
Donc mon grand papounet, on ouvre sa carapace, car montrer « ses faiblesses » n’est rien en retour de la fierté de voir son enfant développer une gestion émotionnelle équilibrée et des relations profondes.
Garder sa routine, ouvrir des fenêtres d’expression pour montrer ses émotions sans submerger
Le secret réside dans les « fenêtres d’expression ». Il ne s’agit pas de déverser ton chagrin brut sur lui, mais d’ouvrir de petites fenêtres sur tes émotions, de manière simple et contrôlée. « Aujourd’hui, Maman est un peu triste parce que Papi me manque. J’ai juste besoin d’un gros câlin. » ou « Je pleure un peu parce que je pense à Mamie, mais ça va passer. »
En faisant ça, en partageant ton ressenti, tu valides aussi ses propres émotions, tu lui montres qu’il est normal d’être triste, et surtout, c’est lui apprendre à mettre des mots sur ses sentiments – et toi tu te sens déjà mieux, car le réconfort, ça fonctionne dans les deux sens. 💕
TON MINI GUIDE DES ÉMOTIONS OFFERT !
Quand consulter un professionnel ?
Repères cliniques, durée, intensité, idées intrusives : Quand son cœur s’emballe !
Malgré tout ton amour et tes efforts de parent-gardien, il arrive que le chagrin de l’enfant reste bloqué, comme un disque rayé. Savoir quand demander l’aide d’un professionnel n’est pas un aveu d’échec, mais un acte de lucidité et d’amour immense. C’est reconnaître que le GPS émotionnel de ton enfant a besoin d’être recalibré par un expert.
Les repères qui doivent t’inciter à consulter sont souvent liés à la durée et à l’intensité. Si, après plusieurs semaines, ton enfant reste prostré, refuse toute interaction sociale, montre une agressivité constante, ou si les régressions s’installent durablement. Des troubles du sommeil (cauchemars récurrents sur la mort) ou de l’alimentation qui persistent et s’aggravent sont aussi des signaux importants.
Sois particulièrement attentif aux idées intrusives ou aux phrases qui expriment un désir de mourir ou de rejoindre le défunt. Si ces comportements envahissent son quotidien au point de l’empêcher de jouer, d’apprendre et de simplement « être un enfant », il est grand temps d’appeler les renforts !! Consulte immédiatement.
À qui s’adresser en cas de doute ou de trouble persistants ?
Plusieurs options s’offrent à toi. Tu peux commencer par en parler à ton médecin traitant ou au pédiatre, qui pourra t’orienter. Les psychologues spécialisés dans l’enfance ou les pédopsychiatres sont formés pour accompagner le deuil chez l’enfant.
N’hésite pas à te renseigner sur les ressources locales : les Centres Médico-Psycho-Pédagogiques (CMPP) ou les Points Accueil Ecoute Jeunes (PAEJ, pour les jeunes de 12 à 25 ans) proposent des consultations gratuites et peuvent te guider.
Contacter un professionnel, c’est offrir à ton enfant (et à toi) un espace neutre et sécurisant pour déposer ce qui est trop lourd et trouver de nouvelles stratégies pour avancer sur le chemin de la vie.
Conclusion : Le deuil, un chemin à parcourir… ensemble
Voilà mes parents-magiciens préférés, on a bien voyagé ensemble, hein ? On a exploré les tempêtes du cœur, les mots qui apaisent, les gestes qui réconfortent, et les rituels qui transforment le chagrin en souvenir lumineux.
Le deuil chez l’enfant, ce n’est pas une équation à résoudre, mais une aventure à accompagner. Une aventure parfois douloureuse, souvent déroutante, mais toujours pleine d’amour. Ton rôle n’est pas d’avoir toutes les réponses, mais d’être là, solide et doux, comme un phare dans la nuit.
Souviens-toi : les enfants ont une capacité incroyable à traverser les vagues, surtout quand ils savent qu’un adulte les tient par la main. Alors, respire, fais-toi confiance, et n’oublie pas que tu n’es jamais seul(e). Piwooz est là, et plein d’autres ressources aussi, pour t’aider à transformer les adieux en souvenirs, et les larmes en graines d’amour.
Allez, on se serre fort dans les bras, on souffle un bon coup… et on avance, un petit pas à la fois.
Piwooz, c’est le mini compagnon des émotions qui fait progresser ton enfant vers une maîtrise émotionnelle équilibrée et des relations enrichissantes !
Enfin un allié qui relie l’implication de ton enfant, grâce à son univers inspirant et vivant, avec l’apprentissage des compétences psychosociales.
Découvre vite tes activités et contenus offerts sur ton Club Piwooz !
DÉCOUVRE TES OUTILS PROS GRATUITS
FAQ Express : Les Questions que Tous les Parents se Posent sur le deuil chez l'enfant !
À partir de quel âge un enfant comprend ce qu’est la mort ?
🧠 Vers 4 ans, l’enfant pense que la mort est temporaire. À 5-6 ans, il commence à poser des questions mais ne saisit pas encore l’irréversibilité. Ce n’est qu’à partir de 7-8 ans qu’il comprend que la mort est définitive et universelle.
Faut-il parler de la mort à son enfant ?
✅ Oui, absolument. Le silence nourrit les peurs. Parler de la mort avec des mots simples permet à l’enfant de nommer ses émotions et de se sentir accompagné dans son chagrin.
Quels mots utiliser pour expliquer la mort ?
🗣️ Des mots clairs et vrais : “Le corps de Mamie était très fatigué. Il a arrêté de fonctionner. Elle est morte.” Évite les euphémismes comme “parti au ciel” ou “endormi pour toujours” qui peuvent créer des peurs ou des confusions.
Dois-je emmener mon enfant aux funérailles ?
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. La clé, c’est la préparation. Explique-lui précisément ce qui va se passer :
“Il y aura beaucoup de gens, certains vont pleurer, on va écouter de la musique et des gens vont parler de Papi…”
Laisse-lui le choix d’y assister ou non, et prévois une solution de repli (un oncle, un ami) s’il souhaite partir en cours de cérémonie.
Comment réagir s’il ne montre aucune émotion ?
C’est très courant. Les enfants peuvent traiter l’information par intermittence, ou ne pas savoir comment exprimer leur chagrin. Ne le force pas à être triste. Laisse la porte ouverte, continue à observer et sois juste présent. L’émotion sortira peut-être plus tard, et sous une autre forme.
Et si toi, tu es submergé(e) par le chagrin ?
C’est normal ! Tu as le droit d’être triste et de le montrer (avec mesure). C’est même sain pour ton enfant de voir que les adultes aussi ont des émotions. Dis-lui :
“Je suis très triste aujourd’hui parce que Mamie me manque.”
Et rassure-le :
“Même si je suis triste, je suis là pour m’occuper de toi.”
N’hésite pas à chercher du soutien pour toi aussi.
Est-ce que je dois dire tout de suite que la personne est morte ?
Oui, mais avec des mots simples et doux. Utilise le mot “mort” sans détour, car les enfants ont besoin de clarté. Tu peux dire :
“Son corps était très vieux et fatigué, il s’est arrêté de fonctionner. Il est mort.”
Comment réagit un enfant en deuil ?
🌧️ Tristesse, colère, culpabilité, régressions (pipi au lit, langage bébé), jeux de “faire semblant”… Ces réactions sont normales. Ce sont des façons pour lui de digérer l’événement.
Mon enfant me pose des questions très dures, dois-je répondre à tout ?
Non, tu n’as pas à tout dire d’un coup. Réponds à ses questions au fur et à mesure, selon son rythme. Tu es le gardien de l’information : tu ne mens jamais, mais tu donnes juste ce qui est demandé.
Mon enfant a peur de dormir depuis qu’on a parlé de la mort, que faire ?
C’est fréquent si on a utilisé des métaphores comme “il s’est endormi pour toujours”. Rassure-le en expliquant la différence entre le sommeil et la mort :
“Quand on dort, on se repose et on se réveille. La mort, c’est quand le corps ne fonctionne plus du tout.”
Est-ce que je dois parler de la mort même si rien ne s’est passé ?
Oui, si ton enfant pose des questions ou si le sujet arrive par les médias, les dessins animés ou l’école. Mieux vaut en parler calmement que de laisser son imagination créer des scénarios angoissants.
Que répondre à “Tu vas mourir, toi aussi ?”
❤️ “Oui, un jour, dans très longtemps, quand je serai très vieux. Mais aujourd’hui, je suis en pleine forme et je suis là pour toi.” Une réponse honnête mais rassurante.
Comment l’aider à garder le souvenir ?
🎁 Avec des rituels doux : boîte à souvenirs, arbre-mémoire, lettre d’adieu, carillon des murmures… Ces gestes permettent de transformer l’absence en lien affectif durable.
Quand faut-il s’inquiéter ?
🚨 Si les symptômes durent plusieurs semaines sans amélioration, ou s’il y a repli social, troubles du sommeil/appétit, ou idées noires (“Je veux rejoindre Mamie”), il est temps de consulter un professionnel.
Et moi, comment gérer mon propre deuil sans impacter mon enfant ?
🌱 Montre tes émotions avec mesure. “Je suis un peu triste aujourd’hui, j’ai besoin d’un câlin.” Parle à ton entourage, cherche du soutien, et n’hésite pas à consulter si besoin. Tu ne peux pas verser d’amour avec une carafe vide.
Pour aller plus loin sur le deuil chez l'enfant
Associations de soutien au deuil
- Empreintes – Vivre son Deuil : Réseau national d’accompagnement au deuil pour enfants, adolescents et adultes. Groupes de parole, écoute téléphonique, ateliers.
01 42 38 08 08
empreintes-asso.com
- SPAMA : Soutien aux familles confrontées à la maladie grave ou au décès d’un enfant. Cafés-rencontres, forums, ressources.
07 87 85 37 81
association-spama.com
- Agapa : Soutien après un deuil périnatal ou la perte d’un bébé.
01 40 45 06 36
agapa.fr
Sites de référence pour parler de la mort et de la maladie aux enfants
- Sparadrap.org : Brochures et fiches pédagogiques pour expliquer la santé, la maladie et les soins aux enfants.
sparadrap.org
- Naître et Grandir
Articles clairs et adaptés à l’âge de l’enfant pour aborder la mort, le deuil et les émotions.naitreetgrandir.com
- La Vie, La Mort… On en parle ?
Livrets pédagogiques pour amorcer le dialogue autour de la fin de vie.lavielamortonenparle.fr
Les numéros pour enfants et ados
- 119 – Allô Enfance en Danger: Écoute gratuite et confidentielle 24h/24. 📞 119 👉 enfance-en-danger.fr
- 3018 – e-Enfance: Harcèlement scolaire et numérique, soutien psychologique 📞 3018 👉3018.fr
- Fil Santé Jeunes: Écoute pour les 12–25 ans, santé, mal-être, sexualité 📞 0 800 235 236 (7j/7, 9h–23h) 👉filsantejeunes.com
- Allo Écoute Ado: Écoute anonyme pour ados et parents 📞 06 12 20 34 71 (Lun–Ven, 17h–20h) 👉 ado-mode-demploi.fr
Les lignes d’écoute psychologique
- SOS Amitié : Écoute 24h/24 pour toute personne en détresse 📞 09 72 39 40 50 👉 sosamitie.org
- Croix-Rouge Écoute : Soutien psychologique par des bénévoles 📞 0 800 858 858 (Lun–Ven 9h–19h, Week-end 12h–18h) 👉 croix-rouge.fr
- SOS CRISE – Les Transmetteurs : Orientation médico-sociale 📞 0 800 19 00 00 (Lun–Sam, 9h–19h) 👉 lestransmetteurs.org
TON MINI GUIDE DES ÉMOTIONS OFFERT !


















