Salut les étoiles parentales 🌠,
Moi c’est Piwooz, le mini coach des émotions ! Aujourd’hui, on embarque ensemble dans une mission délicate, mais essentielle : parler de la mort, du deuil et de la maladie avec nos petits explorateurs de 4 à 8 ans. Oui, je sais, c’est un sujet qui fait peur, qui serre le cœur, qui fait trembler les mots… Mais justement, c’est parce qu’il est si important qu’on va l’aborder avec douceur, humour et beaucoup d’amour.
Quand une étoile s’éteint dans le ciel de la vie d’un enfant — que ce soit un proche malade, un animal adoré ou une absence douloureuse — son univers émotionnel peut devenir une vraie nébuleuse. Et toi, parent cosmonaute, tu te demandes comment l’aider à naviguer sans se perdre.
Cet article est là pour t’accompagner, avec des mots simples, des outils ludiques, et des métaphores magiques. Ensemble, on va transformer les trous noirs en constellations de compréhensions. Prêt pour le décollage ? Attache ta ceinture émotionnelle, Piwooz t’emmène dans un voyage intergalactique au cœur du chagrin et de la résilience 🌈✨
L’ESSENTIEL :
🌌 1. Parler de la mort à un enfant, c’est possible… et nécessaire
L’article insiste sur l’importance de ne pas fuir le sujet de la mort avec les enfants de 4 à 8 ans. Leur imaginaire débordant peut transformer le silence en source d’angoisse. En utilisant des mots simples, concrets et adaptés à leur âge, les parents peuvent offrir des repères rassurants et amorcer une éducation émotionnelle précieuse. Dire la vérité, mais à leur rythme, permet de construire une relation de confiance et de les aider à appréhender la réalité sans peur.
🌱 2. Le deuil chez l’enfant est une série de vagues émotionnelles
Les enfants vivent le deuil par phases : tristesse, colère, culpabilité, régressions… Ces réactions sont normales et doivent être accueillies avec empathie. Le rôle du parent est d’être un phare dans la tempête, en validant les émotions sans dramatiser, en offrant des rituels et des routines rassurantes, et en restant disponible pour répondre aux questions, même les plus déroutantes.
🧰 3. Des outils ludo-éducatifs pour transformer le chagrin en force douce
L’article propose des rituels et activités concrètes pour accompagner l’enfant dans son processus de compréhension et de résilience : boîte à souvenirs, arbre des souvenirs, météo des émotions, carnet-étoiles, marionnettes… Ces outils permettent à l’enfant d’ exprimer ses émotions, créer du lien avec le souvenir, et retrouver un équilibre émotionnel dans un cadre sécurisant et créatif.
La Mort, la maladie, le deuil, ouf… ça donne envie de se cacher sous la couette et se dire que ça va passer, pas vrai ? On vous comprend. Parler de la mort, de la maladie et du deuil avec un enfant, c’est un peu comme se préparer à escalader l’Everest en tongs. Ça semble insurmontable, effrayant, et on se sent terriblement mal équipé.
Mais respirez un grand coup. Et si on vous disait que vous avez déjà tout ce qu’il faut en vous ? De l’amour, de l’instinct et une créativité de folie. Notre mission, ici, c’est de te donner la carte, la boussole et quelques gadgets ludiques pour transformer cette montagne en une colline que vous gravirez main dans la main avec votre mini-explorateur.
On va transformer les « chuts » angoissé en conversations authentiques, les peurs en questions curieuses et le chagrin en souvenirs doux.
Prêts à enfiler votre cape de super-parent causeur ? C’est parti !
Evoquer le deuil, la maladie ou la mort à un enfant : comprendre ses ressentis
Avant de se lancer dans des explications dignes d’un philosophe, faisons un petit voyage dans le cerveau d’un enfant de 4 à 8 ans. Comprendre leur monde, c’est la première étape pour trouver les mots justes et éviter les malentendus cosmiques.
Pourquoi jouer cartes sur table sur le sujet de la mort à un enfant ?
On serait tenté de mettre un grand couvercle sur le sujet de la mort chez l’enfant, en espérant que la question ne surgisse jamais. Spoiler : elle surgira. Que ce soit à cause du poisson rouge qui fait la planche, d’une question au détour d’un dessin animé ou d’un événement plus triste.
Parce que le silence crée des trous noirs émotionnels. En parler, c’est offrir une carte stellaire pour naviguer dans l’inconnu. C’est aussi enseigner que le chagrin est une émotion légitime, pas une erreur.
Le silence, c’est la porte ouverte à tous les fantasmes. Un enfant dont l’imagination carbure à 1000 à l’heure peut s’inventer des scénarios bien plus terrifiants que la réalité : « Mamie est partie parce que je n’ai pas été sage », « Si je m’endors, je ne vais peut-être pas me réveiller comme Papi ».
En parler, c’est avant tout un acte d’amour et de protection. C’est poser un cadre rassurant, construire une bulle de confiance où toutes les questions, même les plus biscornues, ont le droit d’exister. C’est lui dire : « Quoi qu’il arrive, nous sommes là, et on peut en parler ensemble. »
D’ailleurs, aborder ce sujet, c’est aussi leur enseigner une compétence émotionnelle fondamentale : le chagrin a le droit d’exister. La tristesse n’est pas une « mauvaise » émotion.
En voyant les adultes autour de lui nommer leurs ressentis, l’enfant apprend qu’il a, lui aussi, le droit d’être triste, en colère ou perdu. Tu deviens son modèle, son entraîneur émotionnel. C’est un cadeau immense que tu lui fais pour sa vie future, lui montrant que, même face aux plus grandes peines, on trouve des ressources pour continuer à avancer, à aimer et à se souvenir. C’est le début d’une conversation sur la vie, dans toute sa complexité et sa beauté.
Dans sa Tête, ça se passe comment ? la compréhension de la mort chez l'enfant
Entre 4 et 8 ans, le concept de la mort est une sorte de puzzle en construction. Ils assemblent les pièces petit à petit, et leur vision est souvent très différente de la nôtre. Pour eux, le monde est encore un peu magique. Ils comprennent certaines choses, mais pas tout, et c’est tout à fait normal ! Voici les trois grandes notions qu’ils commencent à intégrer :
⏩ L’irréversibilité : C’est la pièce la plus difficile à emboîter. L’idée que la mort est définitive est complexe. Ils peuvent demander pendant des semaines : « Quand est-ce que Maminou revient ? », non pas pour vous faire de la peine, mais parce que, dans leur univers, tout ce qui part peut revenir. Comme quand on joue à cache-cache ! Ils ont du mal à comprendre que la mort est définitive.
🌍 L’universalité : Ils commencent à comprendre que tout ce qui vit (les plantes, les animaux, les gens) finit par mourir un jour. C’est souvent la source de la fameuse question : « Et toi, Maman/Papa, tu vas mourir ? Et moi ? ». Ils réalisent que tout le monde meurt un jour.
💎 La permanence (ou non-fonctionnalité) : C’est l’idée que le corps s’arrête de fonctionner. La personne ne respire plus, ne mange plus, ne pense plus. C’est un concept très concret qui les aide à distinguer la mort du sommeil ou d’un voyage. Ils apprennent que le corps ne fonctionne plus après la mort.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’ils ne saisissent pas encore toute la portée émotionnelle et philosophique de la mort. Pour eux, c’est d’abord un fait très concret. Ils sont plus préoccupés par le « comment ça marche ? » et les conséquences sur leur quotidien que par le sens de la vie. Notre rôle est de répondre à ce besoin de concret avec des mots simples et honnêtes.
Dire le vrai sur la mort à un enfant, sans pour autant tout dire d’un coup...
Imaginez que vous deviez expliquer une recette de cuisine complexe. Tu ne vas pas réciter les 25 étapes d’un coup, n’est-ce pas ? Tu vas y aller ingrédient par ingrédient, étape par étape. Pour la mort, c’est pareil. Le principe d’or est de dire la vérité, mais seulement en réponse aux questions de l’enfant. On ne déballe pas tout le camion d’un coup.
Si votre enfant vous demande pourquoi le chat ne bouge plus, la réponse peut être simple : « Son cœur s’est arrêté de battre. Il est mort. » C’est une information factuelle, claire. Il est probable que cette réponse lui suffise pour le moment. Il va peut-être retourner jouer, puis revenir 10 minutes, ou 2 jours plus tard, avec une autre question : « Mais où il est maintenant ? ». Et là, vous ajouterez une nouvelle pièce au puzzle.
Cette approche par « petites touches » permet à l’enfant de digérer l’information à son rythme, sans se sentir submergé par un flot d’explications angoissantes. C’est une danse délicate, un dialogue qui se construit sur la durée, basé sur sa curiosité et son besoin de compréhension.
Le système d’attachement s’active et l’enfant cherche par tous les moyens (pleurs, cris, agrippement) à retrouver sa base de sécurité, son « chargeur à réconfort » : toi, son petit papa ou sa grande maman chérie !
Une fois reconnecté à toi, rassuré par un câlin, une parole douce, hop ! Le système se calme, la batterie émotionnelle est rechargée, et il peut repartir à l’aventure. C’est un cycle naturel et sain, le moteur de son développement.
Ce n’est pas de la manipulation, c’est de la survie émotionnelle. Impressionnant, non ? La théorie de l’attachement vient mettre tout ça en perspective avec une méthodologie scientifique.
💙 Tu es le gardien de l'information : tu ne mens jamais, mais tu ne donnes que ce qui est demandé.
Quand la mort entre dans le quotidien de l’enfant : 4 portes d’entrée émotionnelles
Même sans événement tragique immédiat, la mort peut surgir dans l’univers d’un enfant de 4 à 8 ans par des chemins inattendus. Ces situations sont autant d’opportunités pour amorcer un dialogue doux et rassurant.
🧓 Perte d’un proche (grand-parent, parent)
C’est souvent le premier contact direct avec la mort. L’enfant peut ressentir une grande confusion émotionnelle, mêlant tristesse, peur, et incompréhension. Il est essentiel de nommer les choses clairement (“Papi est mort”) et de valider les émotions (“C’est normal d’être triste, moi aussi je le suis”). Ce moment peut aussi être l’occasion d’introduire des rituels familiaux (dessin, boîte à souvenirs, cérémonie) qui aident à créer du sens et du lien.
🐾 Animal de compagnie : le premier deuil symbolique
La perte d’un animal est souvent le premier deuil vécu par un enfant. Elle permet d’aborder la mort dans un cadre plus doux, tout en étant très significatif pour lui. L’enfant peut projeter beaucoup d’amour et de souvenirs sur son compagnon à quatre pattes. C’est le moment idéal pour initier des rituels simples : enterrer l’animal, lui écrire une lettre, ou créer un “arbre des souvenirs”. Cela lui apprend que le chagrin peut être exprimé et partagé.
🎬 Culture pop : films, jeux, histoires
Les dessins animés, les contes ou les jeux vidéo abordent souvent la mort de manière métaphorique ou dramatique. Un personnage qui “disparaît”, un héros qui “sacrifie sa vie”, ou un méchant qui “meurt” peuvent soulever des questions existentielles. Ces moments sont précieux pour ouvrir la discussion, poser des mots simples et distinguer la fiction de la réalité. L’enfant peut ainsi mieux comprendre ce qu’il voit et ressent.
🗞️ Médias : attention aux infos anxiogènes
Les actualités, même en bruit de fond, peuvent exposer l’enfant à des récits de guerre, d’accidents ou de catastrophes. Ces informations, souvent brutales et sans filtre, peuvent générer de l’anxiété ou des peurs diffuses. Il est important de filtrer les contenus, mais aussi de revenir sur ce qu’il a entendu : “Tu as entendu parler de ce qui s’est passé ? Tu veux qu’on en parle ?” Cela permet de désamorcer les fantasmes et de reconstruire une vision du monde plus sécurisante.
TON MINI GUIDE DES ÉMOTIONS OFFERT !
Le phare dans ta tempête de la mort : toi, Parent.
Maintenant qu’on a posé les bases, passons au concret dans le quotidien ! Comment fait-on, concrètement ? Voici votre kit de survie pour naviguer dans ces conversations, gérer les tsunamis d’émotions et répondre aux questions qui tuent (sans mauvais jeu de mots).
Les erreurs à éviter quand on aborde la mort à un enfant
Avant de voir la bonne position à adopter, voyons les pièges à éviter. Et comme par hasard, tu vas vite voir que c’est la première chose qui nous vient à l’esprit…
Quand je te dis, « il est parti où Caramel #lechat ? On a envie d’une réponse douce et arrondie du genre :
Pas de suppositions ou comparaison. On reste basique, pas poétique – pour la rime. « Il s’est endormi pour toujours » ou « Il est parti pour un long voyage » sont très beaux. Sauf que, pour un enfant, le sommeil et le voyage sont des choses concrètes et temporaires. Ces phrases peuvent créer une peur panique du coucher (« Si je m’endors, je ne me réveillerai pas ! ») ou de la séparation (« Si Papa part en voyage d’affaires, il ne reviendra jamais ? »). Ici, on vise du terre à terre, premier degré.
Éviter la philosophie, spiritualité ou théologie de manière générale. « Le ciel avait besoin d’un nouvel ange » : bien que très jolie, cette image peut être angoissante. Ce point est bien sûr à adapter aux croyances de chacun. Le point est qu’entre 4 et 8 ans, on s’en tient aux faits, pas à la pensée.
Pourquoi ? Car la pensée d’un enfant peut partir dans tous les sens, et laisser tourner la bobine en roue libre est le meilleur moyen de faire des nœuds. Il peut – par exemple – se demander qui sera le prochain « élu » ou développer une peur d’un « ciel » qui prend les gens qu’on aime, et du ciel vient la pluie, etc. On comprend vite que, si l’enfant associe le ciel à la mort, la pluie à la tristesse, ton quotidien va vite devenir… un enfer ! (Là c’est un mauvais jeu de mots. )
Voyons désormais ensemble la posture que je te recommandée.
Le discours à adopter pour parler de la mort à un enfant.
Choisir ses mots, c’est comme choisir le bon outil. Certains construisent, d’autres peuvent blesser sans le vouloir. L’objectif est la clarté, douceur et être factuel. Ainsi :
- On utilise des mots concrets et factuels : “mort”, “corps”, “ne respire plus”.
- On valide les émotions : “C’est normal d’être triste.”
- On adapte selon les croyances et la sensibilité : “Son corps physique est parti, mais son souvenir reste dans notre cœur.” – sans trop partir loin dans la spiritualité ni les comparaisons philosophiques – comme vues précédemment.
On te donne tout un arsenal de réponse aux milles pourquoi, ainsi qu’un exemple de script dans ta boite à outils, à la suite de cet article.
REçOIS TES ACTIVITÉS OFFERTES
Comment se manifeste le deuil vécu par un enfant ?
Faisons un détour ici. Cet article aborde le sujet de la mort et maladie avec son enfant, pas du deuil vécu directement par un enfant – article complet détaillé ici – mais cela me semble important que nous y accordions un paragraphe.
Le deuil chez un enfant n’est pas un long fleuve tranquille. C’est plutôt une série de vagues, parfois des éclaboussures, parfois des tsunamis. Ces réactions sont normales et saines. Ton rôle ? Être le phare dans la tempête.
Et voilà un rapide tour d’horizon des vagues que tu vas devoir traverser :
😢 La Tristesse : Elle peut se manifester par des pleurs, bien sûr, mais aussi par un air abattu, un manque d’énergie. Comment l’accueillir ? Avec des câlins, des mots doux (« Je vois que tu es triste, c’est normal, il te manque beaucoup »), et en ne lui demandant pas « d’arrêter de pleurer ». Ici, direction notre article pour devenir un maitre de l’empathie
😡 La Colère : « C’est pas juste ! », crises, agressivité envers les autres… Ton enfant peut être en colère contre la personne décédée de l’avoir « abandonné », contre la maladie, contre le monde entier. Comment l’accueillir ? En validant l’émotion, pas le comportement. « Je comprends que tu sois très en colère. C’est normal de ressentir ça. Mais on ne tape pas. Viens, on va taper sur ce coussin très fort pour faire sortir la colère. » Ici, on tente de recentrer sur l’émotion tout en canalisant le comportement néfaste.
😥 La Culpabilité : « C’est parce que je n’ai pas été sage que… » L’égocentrisme naturel de cet âge peut leur faire croire qu’ils sont responsables. Comment la désamorcer ? En étant très clair et en le répétant : « Ce n’est JAMAIS de ta faute. Rien de ce que tu as dit ou fait n’a causé cela. Les maladies/accidents, ça arrive, c’est comme ça. C’est la définition d’un accident, il n’y a aucun responsable. »
👶 Les Régressions : Pipi au lit, demande du pouce ou du doudou, langage de bébé… C’est une façon pour l’enfant de retourner à une période où il se sentait en sécurité. C’est comme repartir dans sa zone de confort – quand tu vas jouer à la console ou passer ton weekend à regarder une série. Comment réagir ? Avec patience et douceur. Ne le grondez pas. Répondez à son besoin de réconfort et de sécurité, et les choses rentreront dans l’ordre progressivement. Il va naturellement retourner à l’exploration.
L’ensemble de l’article sur le deuil chez l’enfant disponible ici.
Sujet de la mort pour l’enfant : réactions normales et signaux d’alerte
La mort peut surgir dans les dessins animés, les conversations à l’école, ou les infos. C’est normal, il y sera confronté. L’éviter n’est que repousser un plus gros problème. L’enfant peut alors développer plusieurs comportements ou signaux ou poser des questions existentielles. Il faut l’accompagner sans dramatiser. Voyons cela ensemble.
Mission : Expliquer la Maladie à un enfant sans le faire trembler d'angoisse.
Quand la mort est précédée par la maladie, d’un proche ou même d’un parent, la communication est cruciale pour éviter que l’anxiété ne s’installe. Le mot « malade » est un fourre-tout terrifiant pour un enfant. Il l’associe à ses propres petits bobos (rhume, gastro) et ne comprend pas la différence.
Il est utile de clarifier les termes avec des mots simples :
Contagieux : « C’est une maladie qui peut s’attraper, comme quand tu as un rhume et que tu le passes à ton copain. Mais la maladie de Mamie, ce n’est pas ce genre-là, on ne peut pas l’attraper en lui faisant un bisou. »
Grave : « Ça veut dire que le corps a besoin de beaucoup, beaucoup d’aide des docteurs pour se battre. Parfois, le corps gagne la bataille, et parfois, il est trop fatigué et il perd. »
Chronique : « C’est une maladie qui reste longtemps, pour toute la vie. On apprend à vivre avec, un peu comme on apprend à porter des lunettes tous les jours. »
Quand un parent est malade, la priorité absolue est de sécuriser le quotidien de l’enfant. Maintenez les routines (école, repas, coucher) autant que possible. Expliquez les changements concrets : « Papa sera souvent fatigué, il devra beaucoup se reposer », « Maman devra aller à l’hôpital, c’est Papi qui viendra te chercher à l’école ». L’enfant a besoin de savoir qui s’occupe de lui et que sa vie continue d’être prévisible et sûre, même si le monde des adultes est chamboulé.
Quand un parent est malade : sécuriser son quotidien
Lorsqu’un enfant est confronté à la maladie ou à la mort, son monde peut vaciller. Pour l’aider à traverser cette période avec le plus de sérénité possible, il est essentiel de lui offrir des repères stables et rassurants. Trois piliers fondamentaux doivent être affirmés clairement :
Qui s’occupe de lui : L’enfant a besoin de savoir qui est là pour lui, qui le prend en charge au quotidien, qui l’accompagne à l’école, qui prépare ses repas, qui le couche le soir. Ces informations concrètes lui permettent de se sentir en sécurité et de ne pas craindre l’abandon. Il est important de lui dire : “Je suis là pour toi, je vais m’occuper de toi.”
Que ses routines restent stables : Les rituels du quotidien (repas, école, jeux, coucher) sont des repères essentiels pour les enfants. Maintenir ces routines autant que possible, même en période de deuil ou de maladie, leur permet de garder un sentiment de normalité et de contrôle. Cela ne signifie pas nier la réalité, mais offrir un cadre stable dans lequel ils peuvent exprimer leurs émotions.
Que l’amour ne change pas : Dans les moments de perte ou de bouleversement, l’enfant peut craindre que l’amour qu’on lui porte soit altéré. Il est donc crucial de réaffirmer l’amour inconditionnel : “Même si je suis triste, je t’aime toujours autant.” ou “Même si mamie est partie, elle t’aimait très fort et son amour reste dans ton cœur.” Ces paroles simples mais puissantes aident l’enfant à se sentir aimé, soutenu et digne d’attention, malgré les circonstances.
DÉCOUVRE TES OUTILS PROS GRATUITS
Ta boite à outils pour consolider la compréhension de la mort avec ton enfant.
Le plus dur est dit. Maintenant commence un autre voyage : celui de l’accompagnement sur la durée, de l’intégration du souvenir et de l’apaisement de l’anxiété lié au concept de la mort. C’est ici que ta créativité de parent va pouvoir s’exprimer pleinement – avec l’aide de Piwooz bien sûr !
Le script magique d’une conversation sur la mort avec un enfant :
On l’a évoqué préalablement : on va chercher à être claire, factuel et doux.
Nos meilleurs outils pour adopter le bon discours sont les méthodes de CNV et de l’empathie.
Prenons un exemple concret, malheureusement, le Papi chéri d’Elisa, une petite fille de 6ans, est décédé. C’est lui qui la gardait un dimanche sur deux. Dans ton chagrin personnel à ne pas sous-estimer, car tu perds aussi un parent, tu dois l’annoncer à ta fille.
Voilà à quoi pourrait ressembler votre discussion :
- Toi : « Papi est mort. » = On utilise le mot « mort ». C’est un mot difficile, mais c’est le plus clair.
- Elisa : « Il est tombé à vélo ? », sous-entendu « Pourquoi ? », car mon grand-père faisait ses 60km de vélo par jour jusqu’à 75 ans.
- Toi : « Non. Son corps était très vieux et très fatigué. Le corps, lorsque très vieux, il en vient à s’arrêter de fonctionner. Il ne pouvait plus respirer ni bouger. » = On donne une cause physique, simple et non effrayante.
- Elisa : « Mon corps aussi, il va s’arrêter ? »
- Toi : “Non. Tu es beaucoup trop jeune, tu n’as que 6 ans. C’est normal de mourir vieux, à partir de 80 ans. » Avec un enfant petit, on peut utiliser l’exemple d’une plante/arbre. Un enfant plus âgé, pousser une notion d’entretien de son corps ou d’alimentation pour dériver le sujet.
- Elisa : “Je suis triste, je veux voir Papi.’’ Elle commence à pleurer, car nous sommes tous tristes.
- Toi : « Ça nous rend tous très tristes, et c’est normal de pleurer. Moi aussi, je suis triste et pleure ». = On valide l’émotion, la sienne et la nôtre.
- Toi : « Papi, il a une longue et heureuse vie et c’est comme ça que l’on peut se souvenir de lui ». = On donne une perspective joyeuse de la mort.
- Toi : « Et tu sais quoi, c’est grâce à son vélo. Il a été actif à faire du sport et manger de la salade toute sa vie. Si on lui faisait un beau dessin pour un dernier au revoir lors de la cérémonie ? Tu peux aussi lui écrire un mot si tu veux. »
- Elisa : « C’est quoi la cérémonie ? »
- Toi : « C’est une fête avec toute la famille, pour célébrer le souvenir de Papi et toute la joie qu’il nous a apporter dans nos vies ! On va voir tous les cousins et cousines, jouer, manger, etc. » = on cherche le positif, quitte à déformer la réalité d’un enterrement – qui devrait toujours être une fête cela dit !
Tu peux alors continuer en expliquant ce que sont les funérailles, le déroulé factuel (musique, marche, discours, etc.). Que ma fille peut choisir d’y aller ou non, qu’elle peut poser des questions à tout moment
Le point ici : des réponses factuelles, des émotions validées.
Répondre aux questions des enfants lorsque l'on discute de la mort
Et désormais, place à l’implacable « Pourquoi ? » de nos chers marmailles. Le jeu est connu et ancestral, un enfant à toujours un pourquoi, comment, ou, qui, quoi, est-ce que… à trainer dans son esprit.
Lorsque l’on parle du deuil, de la maladie ou de la mort à un enfant, je me répète mais : il est préférable de rester simple et factuel. C’est le meilleur moyen de naviguer vers un autre sujet sans faire l’autruche. L’important est d’être authentique et de ne pas créer de zone grise.
Je t’ai préparé une liste des pourquoi les plus communs, avec leurs petites réponses.
"Pourquoi il est mort ?"
Il ne pouvait plus fonctionner, comme une batterie qui s’épuise doucement. C’est ce qu’on appelle la mort.
"Où est-il maintenant ?"
La réponse dépend de vos croyances. Si vous êtes croyant, vous pouvez parler du paradis. Si vous ne l’êtes pas, vous pouvez dire : « Son corps va être mis en terre/incinéré.
“On le verra plus ?“
On ne pourra plus le voir avec nos yeux, mais on peut le revoir avec notre cœur, en se souvenant de lui, en regardant des photos, ou en parlant de lui.
“Est-ce que moi aussi je vais mourir?”
Oui, mais pas maintenant. Les gens vivent très longtemps avant de mourir. Tu es encore tout petit, et tu as plein d’aventures à vivre avant ça.
“Est-ce qu’on peut racheter des vies comme dans les jeux?”
Dans les jeux, oui, mais dans la vraie vie, non. C’est pour ça qu’on prend soin des gens qu’on aime, et qu’on garde leurs souvenirs très fort dans notre cœur.
“Est-ce que c’est de ma faute?”
Non, jamais. Ce n’est pas à cause de toi. Les maladies ou les accidents arrivent parfois, mais ce n’est jamais la faute d’un enfant.
“Est-ce qu’il dort ?”
Non, il ne dort pas. Il est mort, ce qui veut dire que son corps ne fonctionne plus du tout. Le sommeil, c’est quand on se repose et qu’on se réveille après. Ton corps fonctionne. La mort, c’est quand ton corps s’arrête.
“Pourquoi les gens pleurent ?”
Parce qu’ils sont tristes. Quand on aime quelqu’un et qu’il n’est plus là, ça fait mal au cœur, ça sert la gorge. Pleurer, c’est une façon de dire qu’on l’aimait très fort.
- Être disponible émotionnellement.
- Répondre avec régularité et douceur aux besoins.
- Créer des rituels de connexion (jeux, câlins, histoires).
- Encourager l’autonomie tout en restant une base sécurisante.
- Et bien sûr… réaliser le parcours Piwooz et ses activités pour ton enfant !
“Qu’est-ce qu’un enterrement ?”
C’est une cérémonie où on dit au revoir au corps de la personne qui est morte. On peut chanter, parler d’elle, se souvenir, et être ensemble pour partager notre tristesse.
“Est-ce que la maladie, ça veut dire qu’on va mourir ?”
Pas toujours. Il y a des petites maladies comme les rhumes, et des plus grandes. Les docteurs sont là pour aider les corps à guérir. Et parfois, même avec leur aide, le corps est trop fatigué
Parler de la mort à un enfant : 5 rituels Ludo-Éducatifs pour la Maison
Les rituels sont des ancres dans la tempête. Lorsque l’on parle de la mort à un enfant, ils donnent un cadre, permettent l’expression et créent du lien par-delà l’absence. Loin d’être morbides, ces outils sont des prétextes au partage, au jeu et à la mémoire.
La boîte à souvenirs : Prenez une jolie boîte à chaussures et décorez-la ensemble. Proposez à votre enfant d’y mettre des « trésors » qui lui rappellent la personne ou l’animal disparu : une photo, un coquillage ramassé ensemble, un dessin, un petit objet… Cette boîte devient un lieu physique et sûr où le souvenir est conservé. On peut l’ouvrir quand on est triste, ou quand on veut juste se rappeler un bon moment.
L’arbre des souvenirs : Dessinez un grand arbre nu sur une feuille. À chaque fois qu’un souvenir heureux vous revient en tête (« Tu te souviens quand on a fait des crêpes avec Papi ? »), écrivez-le ou dessinez-le sur une petite feuille de couleur en forme de feuille d’arbre, et collez-la sur une branche. L’arbre va se remplir de vie et de couleurs, montrant que les souvenirs continuent de grandir.
La météo des émotions : Sur une grande feuille, dessinez plusieurs soleils, nuages, orages, arcs-en-ciel. Chaque jour, ou quand le besoin s’en fait sentir, l’enfant peut mettre une pince à linge ou un autocollant sur le dessin qui représente son humeur. C’est un moyen simple et visuel pour lui de dire « aujourd’hui, c’est l’orage dans mon cœur », sans avoir à mettre des mots complexes sur son ressenti.
Le jeu symbolique avec marionnettes : Utilisez des marionnettes ou des Playmobils pour rejouer des scènes. Une marionnette peut dire à une autre : « Tu sais, mon papi me manque ». C’est un excellent moyen pour l’enfant d’exprimer ses peurs et ses questions à travers un personnage, ce qui est souvent moins intimidant.
Le carnet-étoiles : Expliquez que même si la personne n’est plus là, on peut continuer à lui envoyer de l’amour. Prenez un petit carnet et, chaque soir, dessinez ou collez une étoile pour chaque pensée douce ou chaque baiser que vous voulez « envoyer » à la personne. C’est un rituel apaisant qui transforme le manque en un geste d’amour actif.
REçOIS TES ACTIVITÉS OFFERTES
Gérer le rapport de la mort à un enfant : Ton Plan d'Action Anti-Anxiété en 14 Jours Chrono !
Le questionnement, ou la confrontation direct, à la mort, au deuil ou à la maladie peut déclencher une phase d’anxiété chez nos petits bouts, c’est une étape normale du développement de la pensée.
Pour la surmonter, je te propose un petit plan de « premiers secours affectifs » pour apaiser les tensions et reconstruire un sentiment de sécurité.
Semaine 1 : Sécurité Affective et Routines Apaisantes (Jours 1-7)
Jour 1 : Opération Câlins à Gogo. Décrétez la journée du câlin. Le contact physique libère de l’ocytocine, l’hormone de l’attachement.
Jour 2 : Blindage de Routine. Soyez ultra-rigoureux (mais avec douceur) sur les routines du coucher et du lever. La prévisibilité, c’est le doudou de l’anxiété. Lorsque la tempête frappe, on s’attache à nos ancrages.
Jour 3 : Lecture Réconfortante. Choisissez un livre sur les émotions ou une histoire très douce que vous avez déjà lue 100 fois. Ici aussi, on revient sur des bases stables.
Jour 4 : Le Gardien de la Nuit. Installez une nouvelle veilleuse ou un « gardien » (une peluche) qui « surveille » le sommeil. Le terme nouveau est important ici.
Jour 5 : On Parle de Demain. Discutez du programme du lendemain de manière positive et concrète : « Demain, on va à l’école, puis on ira au parc et on fera un gâteau ! »
Jour 6 : Bain Apaisant. Un bain chaud avec quelques gouttes d’huile essentielle de lavande (si pas d’allergie) ou juste beaucoup de mousse pour un moment de détente.
Jour 7 : La Météo des Émotions. C’est le moment de sortir votre super outil !
Semaine 2 : Jeu, Créativité et Mémoire douce (Jours 8-14)
Jour 8 : Mission Bricolage. Lancez-vous dans la création de la Boîte à Souvenirs ou de l’Arbre.
Jour 9 : Danse et Défoulement. Mettez la musique à fond et dansez comme des fous dans le salon. Libérer l’énergie corporelle est essentiel.
Jour 10 : Pâtisserie Souvenir. Faites la recette préférée de la personne disparue. L’odeur et le goût sont de puissants vecteurs de souvenirs heureux.
Jour 11 : Soirée Photos. Regardez des albums photos en vous concentrant sur les moments joyeux. « Regarde son grand sourire sur cette photo ! »
Jour 12 : Théâtre de Marionnettes. Mettez en scène une petite histoire sur le manque et les retrouvailles (symboliques).
Jour 13 : Balade en Nature. Allez-vous promener en forêt ou dans un parc. Le contact avec la nature a un effet prouvé sur l’apaisement.
Jour 14 : Célébration. Faites un « bilan » positif. « On a été tristes, mais on a aussi beaucoup ri en se souvenant. On est une super équipe, toi et moi. »
DÉCOUVRE TES OUTILS PROS GRATUITS
Le Gyrophare du Parent : Quand Faut-il Appeler les Renforts ?
Tu es le meilleur expert de ton enfant. Si, malgré tous tes efforts, tu sens que l’anxiété ne diminue pas, voire s’intensifie, il n’y a aucune honte à demander de l’aide. Ce n’est pas un échec, c’est un acte de soin.
Tes repères qui doivent alerter :
- La durée et l’intensité : Une tristesse ou une anxiété qui paralyse ton enfant et dure plus de quelques semaines sans aucune amélioration.
- Les somatisations : Des maux de ventre ou de tête récurrents et sans cause médicale, qui apparaissent souvent avant d’aller à l’école ou au moment du coucher. Le choc émotionnel ou stress de la mort peut nourrir la peur de l’abandon, qui elle-même nourrie les phobies scolaires ou les anxiétés nocturnes – deux sujets sur lesquels ont a des articles et kit de vie !
- L’isolement Social : ton enfant ne veut plus voir ses amis, ne participe plus aux activités qu’il aimait. Tu observes un état morose, qui ne lui ressemble pas.
- Les Phobies : Développement de nouvelles peurs intenses (peur du noir, de la solitude, des médecins…).
Pour demander de l’aide, la première étape vise à en parler à ton médecin traitant ou au pédiatre. Il pourra t’orienter vers un psychologue pour enfants (aka le « docteur des émotions »), un psychomotricien ou un groupe de parole. Ces professionnels sont des alliés précieux. Ils donneront à ton enfant un espace neutre pour s’exprimer et te donneront, à toi aussi, des clés pour mieux l’accompagner. Si tu as tenté la méthode ludo-éducative Piwooz sans succès, fonce voir un professionnel !
Conclusion : De l'Absence à la Présence Intérieure
Parler de la mort chez l’enfant est un des plus grands défis de la parentalité. Personne n’est vraiment à l’aise avec ce sujet. Nous avons nos propres biais. Mais c’est aussi une opportunité incroyable de renforcer votre lien, d’enseigner la résilience et de parler d’amour.
Chaque question, chaque larme, chaque éclat de rire en se remémorant un souvenir est une brique qui construit une nouvelle façon d’être ensemble.
En osant ces conversations, tu ne fais pas que gérer une crise. Tu transforme l’énergie de l’anxiété en un moteur de compréhension. Tu transforme l’absence douloureuse en une présence intérieure, douce et chaleureuse, qui accompagnera ton enfant toute sa vie.
Et ça, en tant que parent, on sait que c’est le plus beau cadeau à leur faire. C’est ce qu’on vise et réalise chaque jour. Tu es incroyables, ne l’oublie jamais.
Ah et aussi… Quoi qu’il arrive, la vie est magique !
Xoxo
Piwooz, c’est le mini compagnon des émotions qui fait progresser ton enfant vers une maîtrise émotionnelle équilibrée et des relations enrichissantes !
Enfin un allié qui relie l’implication de ton enfant, grâce à son univers inspirant et vivant, avec l’apprentissage des compétences psychosociales.
Découvre vite tes activités et contenus offerts sur ton Club Piwooz !
TON MINI GUIDE DES ÉMOTIONS OFFERT !
FAQ Express : Les Questions que Tous les Parents se Posent !
Dois-tu emmener ton enfant aux funérailles ?
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. La clé, c’est la préparation. Explique-lui précisément ce qui va se passer :
“Il y aura beaucoup de gens, certains vont pleurer, on va écouter de la musique et des gens vont parler de Papi…”
Laisse-lui le choix d’y assister ou non, et prévois une solution de repli (un oncle, un ami) s’il souhaite partir en cours de cérémonie.
Comment réagir s’il ne montre aucune émotion ?
C’est très courant. Les enfants peuvent traiter l’information par intermittence, ou ne pas savoir comment exprimer leur chagrin. Ne le force pas à être triste. Laisse la porte ouverte, continue à observer et sois juste présent. L’émotion sortira peut-être plus tard, et sous une autre forme.
Et si toi, tu es submergé(e) par le chagrin ?
C’est normal ! Tu as le droit d’être triste et de le montrer (avec mesure). C’est même sain pour ton enfant de voir que les adultes aussi ont des émotions. Dis-lui :
“Je suis très triste aujourd’hui parce que Mamie me manque.”
Et rassure-le :
“Même si je suis triste, je suis là pour m’occuper de toi.”
N’hésite pas à chercher du soutien pour toi aussi.
Est-ce que je dois dire tout de suite que la personne est morte ?
Oui, mais avec des mots simples et doux. Utilise le mot “mort” sans détour, car les enfants ont besoin de clarté. Tu peux dire :
“Son corps était très vieux et fatigué, il s’est arrêté de fonctionner. Il est mort.”
Mon enfant me pose des questions très dures, dois-je répondre à tout ?
Non, tu n’as pas à tout dire d’un coup. Réponds à ses questions au fur et à mesure, selon son rythme. Tu es le gardien de l’information : tu ne mens jamais, mais tu donnes juste ce qui est demandé.
Mon enfant a peur de dormir depuis qu’on a parlé de la mort, que faire ?
C’est fréquent si on a utilisé des métaphores comme “il s’est endormi pour toujours”. Rassure-le en expliquant la différence entre le sommeil et la mort :
“Quand on dort, on se repose et on se réveille. La mort, c’est quand le corps ne fonctionne plus du tout.”
Est-ce que je dois parler de la mort même si rien ne s’est passé ?
Oui, si ton enfant pose des questions ou si le sujet arrive par les médias, les dessins animés ou l’école. Mieux vaut en parler calmement que de laisser son imagination créer des scénarios angoissants.
Quels livres puis-je lire avec mon enfant pour parler de la mort ?
Choisis des livres avec des mots simples, des illustrations douces, et une fin qui apporte de l’espoir ou du réconfort. Tu peux les lire ensemble, et laisser ton enfant poser ses questions à son rythme.
Pour aller plus loin sur la mort chez l'enfant
Associations de soutien au deuil
- Empreintes – Vivre son Deuil : Réseau national d’accompagnement au deuil pour enfants, adolescents et adultes. Groupes de parole, écoute téléphonique, ateliers.
01 42 38 08 08
empreintes-asso.com
- SPAMA : Soutien aux familles confrontées à la maladie grave ou au décès d’un enfant. Cafés-rencontres, forums, ressources.
07 87 85 37 81
association-spama.com
- Agapa : Soutien après un deuil périnatal ou la perte d’un bébé.
01 40 45 06 36
agapa.fr
Sites de référence pour parler de la mort et de la maladie aux enfants
- Sparadrap.org : Brochures et fiches pédagogiques pour expliquer la santé, la maladie et les soins aux enfants.
sparadrap.org
- Naître et Grandir
Articles clairs et adaptés à l’âge de l’enfant pour aborder la mort, le deuil et les émotions.naitreetgrandir.com
- La Vie, La Mort… On en parle ?
Livrets pédagogiques pour amorcer le dialogue autour de la fin de vie.lavielamortonenparle.fr
Les numéros pour enfants et ados
- 119 – Allô Enfance en Danger: Écoute gratuite et confidentielle 24h/24. 📞 119 👉 enfance-en-danger.fr
- 3018 – e-Enfance: Harcèlement scolaire et numérique, soutien psychologique 📞 3018 👉3018.fr
- Fil Santé Jeunes: Écoute pour les 12–25 ans, santé, mal-être, sexualité 📞 0 800 235 236 (7j/7, 9h–23h) 👉filsantejeunes.com
- Allo Écoute Ado: Écoute anonyme pour ados et parents 📞 06 12 20 34 71 (Lun–Ven, 17h–20h) 👉 ado-mode-demploi.fr
Les lignes d’écoute psychologique
- SOS Amitié : Écoute 24h/24 pour toute personne en détresse 📞 09 72 39 40 50 👉 sosamitie.org
- Croix-Rouge Écoute : Soutien psychologique par des bénévoles 📞 0 800 858 858 (Lun–Ven 9h–19h, Week-end 12h–18h) 👉 croix-rouge.fr
- SOS CRISE – Les Transmetteurs : Orientation médico-sociale 📞 0 800 19 00 00 (Lun–Sam, 9h–19h) 👉 lestransmetteurs.org
TON MINI GUIDE DES ÉMOTIONS OFFERT !


















